(Chose promise, chose due : voila ma "review" de Birth.Eater fait il y a pas mal de temps maintenant mais que je me devais de poster ici. L'EP des B sides devrait sortir dans pas longtemps maintenant qu'Oceana se sont reformés.)
Oceana est un superbe groupe de post-hardcore. Après avoir sorti un album quasiment fondateur d’un style nouveau (du moins qui a influence pléthore de nouveaux groupes), ils décident, avec l’arrivée de leur nouveau chanteur, de s’aventurer vers un nouveau style beaucoup plus mélancolique et sinistre que le précédent (qui était axé vers des mélodies cinglantes).
Le concept de l’album est lui aussi d’une noirceur rare, le chanteur enchaînant une dizaine de chansons sur le thème de l’avortement, lui-même ayant failli ne jamais exister ni voir le jour(sa mère selon la rumeur, n’aurait jamais voulu de son fils mais au dernier moment, s'est décidée à garder l’enfant). C’est de cette noirceur que l’album tire son nom : Birth.Eater.
Le CD dans son concept met en scène plusieurs personnages ou allégories et personnifications (ce qui rajoute au côté mystérieux de l’ensemble du CD) : on a bien entendu "Mother", “"Birth" (la naissance qui est personnifiée), "Eater" (une autre allégorie de ce qui pourrait être le processus d’interruption de la grossesse), "Breather" (personnage extrêmement mystérieux, si bien qu’il est difficile de savoir qui se cache derrière cette dénomination, on pourrait penser qu’il s’agit du père de l’enfant), "Devil" (la tentation) et bien entendu "Child". Tous ces personnages se confrontent au cours de l’album.
L’enfant se considère lui même comme complètement abandonné et se révèle être fataliste et défaitiste. Sachant qu’il va mourir avant de n’avoir jamais, à proprement parler, existé, il ne ressent aucun amour pour sa mère.
La mère quant à elle pense qu’elle fait le bon choix. Elle va même jusqu’à considérer son enfant comme le diable en personne, le considérant ainsi comme la Tentation elle-même (la rumeur dit que le chanteur serait littéralement un enfant né après une "erreur de soirée" pour parler crument). Elle ne veut même pas sentir que cet enfant lui appartient. Le père quant à lui est, comme je l’ai mentionné, très absent dans les paroles. On pourrait alors penser que la mère n’a jamais revu le père.
On peut alors entrevoir l'expression de la foi chrétienne des membres du groupe avec un tel ensemble de paroles : le chanteur s’en remet à Dieu, celui qui l'a sauvé en ravivant la flamme maternelle de sa mère(dans les "thank you’s" du groupe sur leur CD, Brennan, le chanteur écrit même : "I’d like to thank God for accepting me after this record.").
Finalement c’est un album dans lequel on a du mal à renter, et c’est également le but recherché par Oceana. Mais lorsque l’on commence à s’immerger dans tout le concept et ressentir les chansons avec le chanteur, c’est gratifiant et franchement décoiffant.
Le style est encore une fois franchement nouveau et s’écarte totalement de ce que l’on pourrait connoter de "scene" ou autre chose dans ce style. L’album est très humble. On sent une très grande sincérité dans tout le travail.
Oceana ont splitté quelques mois après la sortie de cet album pensant que le changement de style par rapport à leur premier album était trop important. D'ailleurs beaucoup de fans du premier album ont eu beaucoup de mal à accepter ce deuxième opus. C’est sûr, c’est un album très personnel mais tout le mystère qui plane autour du concept permet à n’importe quel auditeur d’interpréter à sa façon les paroles.
Finalement après plusieurs mois d'incertitudes, de rumeurs, Oceana ont repris du service, portés par un public qui finalement, après avoir eu du mal a accepter Birth.Eater, l'a acclamé, ce qui montre bien la complexité du CD. Le cachet de Birth.Eater restera gravé dans le genre comme un des albums les plus avancés. Avec leur reformation, Oceana ont finalement sorti le clip de The Family Disease, enregistré à la sortie du CD.
Oceana est un superbe groupe de post-hardcore. Après avoir sorti un album quasiment fondateur d’un style nouveau (du moins qui a influence pléthore de nouveaux groupes), ils décident, avec l’arrivée de leur nouveau chanteur, de s’aventurer vers un nouveau style beaucoup plus mélancolique et sinistre que le précédent (qui était axé vers des mélodies cinglantes).
Le concept de l’album est lui aussi d’une noirceur rare, le chanteur enchaînant une dizaine de chansons sur le thème de l’avortement, lui-même ayant failli ne jamais exister ni voir le jour(sa mère selon la rumeur, n’aurait jamais voulu de son fils mais au dernier moment, s'est décidée à garder l’enfant). C’est de cette noirceur que l’album tire son nom : Birth.Eater.
Le CD dans son concept met en scène plusieurs personnages ou allégories et personnifications (ce qui rajoute au côté mystérieux de l’ensemble du CD) : on a bien entendu "Mother", “"Birth" (la naissance qui est personnifiée), "Eater" (une autre allégorie de ce qui pourrait être le processus d’interruption de la grossesse), "Breather" (personnage extrêmement mystérieux, si bien qu’il est difficile de savoir qui se cache derrière cette dénomination, on pourrait penser qu’il s’agit du père de l’enfant), "Devil" (la tentation) et bien entendu "Child". Tous ces personnages se confrontent au cours de l’album.
L’enfant se considère lui même comme complètement abandonné et se révèle être fataliste et défaitiste. Sachant qu’il va mourir avant de n’avoir jamais, à proprement parler, existé, il ne ressent aucun amour pour sa mère.
"I grew right next to your heart. I should have grabbed it and pulled it down"- The Abortion Plan.
“My mother didn’t want me. My whole life I’ve been starving. 9 months to grow inside of you my life is as fresh as a mind of an infant.”- The Abortion Plan
“I am nothing and I mean it.”- BOA
La mère quant à elle pense qu’elle fait le bon choix. Elle va même jusqu’à considérer son enfant comme le diable en personne, le considérant ainsi comme la Tentation elle-même (la rumeur dit que le chanteur serait littéralement un enfant né après une "erreur de soirée" pour parler crument). Elle ne veut même pas sentir que cet enfant lui appartient. Le père quant à lui est, comme je l’ai mentionné, très absent dans les paroles. On pourrait alors penser que la mère n’a jamais revu le père.
“I keep the devil inside I grow him in me.”- The Family Disease
“Something didn’t want you live with me, my body accepted you, you don’t belong to me.”- Dead Speaker
On peut alors entrevoir l'expression de la foi chrétienne des membres du groupe avec un tel ensemble de paroles : le chanteur s’en remet à Dieu, celui qui l'a sauvé en ravivant la flamme maternelle de sa mère(dans les "thank you’s" du groupe sur leur CD, Brennan, le chanteur écrit même : "I’d like to thank God for accepting me after this record.").
Finalement c’est un album dans lequel on a du mal à renter, et c’est également le but recherché par Oceana. Mais lorsque l’on commence à s’immerger dans tout le concept et ressentir les chansons avec le chanteur, c’est gratifiant et franchement décoiffant.
Le style est encore une fois franchement nouveau et s’écarte totalement de ce que l’on pourrait connoter de "scene" ou autre chose dans ce style. L’album est très humble. On sent une très grande sincérité dans tout le travail.
Oceana ont splitté quelques mois après la sortie de cet album pensant que le changement de style par rapport à leur premier album était trop important. D'ailleurs beaucoup de fans du premier album ont eu beaucoup de mal à accepter ce deuxième opus. C’est sûr, c’est un album très personnel mais tout le mystère qui plane autour du concept permet à n’importe quel auditeur d’interpréter à sa façon les paroles.
Finalement après plusieurs mois d'incertitudes, de rumeurs, Oceana ont repris du service, portés par un public qui finalement, après avoir eu du mal a accepter Birth.Eater, l'a acclamé, ce qui montre bien la complexité du CD. Le cachet de Birth.Eater restera gravé dans le genre comme un des albums les plus avancés. Avec leur reformation, Oceana ont finalement sorti le clip de The Family Disease, enregistré à la sortie du CD.
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